vendredi 4 septembre 2015

11ème ETAPE : MONTSOREAU - CHINON  24km




Aujourd’hui changement de département. J’arrive dans l’Indre et Loire. Par contre dès la sortie de Montsoreau, je ne vais cotoyer ni la Loire ni l’Indre mais la Vienne. N’est-ce pas surprenant quand on vient de dépasser la pancarte du département Indre et Loire ? La Vienne  se jette dans la Loire à Candes St Martin, un des plus beaux villages de France,  commune qui jouxte Montsoreau. C’est à Candes que  le célèbre saint qui partagea  son manteau, est mort. 

  

 Je quitte donc les rives de la Loire pour marcher sur les bords de la Vienne, cet affluent du grand fleuve.
 Les falaises calcaires blanches presque verticales que nous avions depuis Saumur sont moins abruptes et plus cachées par la végétation. Les troglodytes sont toutefois très présents. Sur les coteaux, la vigne laisse très vite la place aux céréales.   Je pérégrine entre plateaux  ensoleillés et vallons verdoyants.   Les chaumes parfois déjà retournés  indiquent que la moisson est passée depuis longtemps. Les  tournesols  sont maintenant  tous seuls à attendre la moissonneuse et les quelques arpents de vigne les vendangeurs.  
Je randonne dans un silence  qui est seulement de temps en temps, rompu par des chants d’oiseaux. Sur les quatre ou cinq premiers kilomètres de cette étape , je ne rencontre personne, ni dans les champs sur les plateaux, ni dans les hameaux des vallons. Est-ce parce que l’école a recommencé que tout le monde souhaite  faire une pause… de silence. 

En fait, la centrale nucléaire de Chinon, plus exactement d’Avoine, émet toutefois un bruit  sourd et continu , perceptible dans ce silence. Les vapeurs d’eau qui s’en dégagent sont impressionnantes.




La descente sur les bords de la Vienne puis  la traversée du hameau de St Germain sur Vienne me ramène dans les bruits modernes. Je m’engage sur une ancienne voie romaine pour rejoindre Chinon.
 Est-ce l’ancienneté du chemin, mais très rapidement   je me retrouve une nouvelle fois seul au monde avec les oiseaux  et quelques vaches bien curieuses de voir quelqu’un…  























































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