1ère étape, 5ème période : ST SAUVEUR EN RUE – COL DU BANCHET (St- Julien-Molin- Molette) - 13,500km
Petite étape pour démarrer
cette 5ème période de la Redbery.
Après une soirée chez notre
fille et beau-fils Claire et Nicolas à Clermont-Ferrand où nous
avons dégusté des « châtaignes au lait
ribot made in Redon», nous avons pu rejoindre St Sauveur en Rue dans le
Pilat à 13h…
Parfait ces 13km pour se mettre en jambe et se
préparer à rejoindre Chambéry dans une semaine.
Des retrouvailles bien sympathiques

Qu' est-ce qui m’accompagne tout au
long du chemin ?
Et bien, ce sont ces petites marques rouges et
blanches des différents GR que j’ai suivis… Ce sont les petits
cailloux du petit Poucet-Randonneur… Telles des lucioles dans la
nuit, j’ai eu l’impression que ces balises des GR me saluaient et me disaient ce
midi : « tiens te revoilà »…
Quand je ne les
vois pas pour m’indiquer quel chemin prendre dans une intersection,
je les recherche. Parfois, elles se rappellent à mon souvenir sur
un chemin bien droit pour me dire : « oui, oui, tu es sur
le bon chemin »…
Si je n’en vois pas sur une longue
distance, je m’inquiète : « me suis-je trompé ?" Je vérifie alors sur ma carte et parfois, je
découvre qu’effectivement je ne suis plus sur le GR… Tel un
chasseur, j’ai l’œil aguerri…Même cachée, je les déniche…
Je les regarde avec connivence et souvent je pense à ceux qui les
ont peintes. Parfois, je me dis que ce sont bien des randonneurs qui
les ont mises car elles apparaissent au bon moment. A d’autres moments je maugrée : « là vraiment, ceux qui
les ont placées, ne marchent pas car elles ne sont pas là quand
c’est nécessaire »…
Ainsi va mon dialogue avec ces petites
marques rouges et blanches.
Un monde passé… Le nouveau tarde
à venir
Le Pilat est un massif montagneux qui
s’étend entre le Velay et Le Rhône au sud et sud-est de St Etienne …
Sur les Monts du Pilat, partie ouest du massif, le travail de la terre y était difficile avant la mécanisation: de fortes pentes, un climat rugueux, une terre parfois ingrate… La terre se donnait chichement. La forêt offrait son bois mais après bien des efforts…
Sur les Monts du Pilat, partie ouest du massif, le travail de la terre y était difficile avant la mécanisation: de fortes pentes, un climat rugueux, une terre parfois ingrate… La terre se donnait chichement. La forêt offrait son bois mais après bien des efforts…
Par contre, les nombreux torrents, cours
d’eau ou rivières ont permis de développer à partir du 18ème
siècle une énergie hydraulique qui a développé, dans les villages, de multiples ateliers, manufactures voire de petites
usines autour du tissage, de la dentelle et passementerie. Au
19ème siècle, le train a désenclavé les
différentes vallées permettant aisément ainsi de rejoindre ST
Etienne et le Puy en Velay été comme hiver. Les métiers à
tisser se sont eux-mêmes modernisés et mécanisés dont le fameux
métier à tisser Jacquard qui a été l’étincelle de la Révolte
des Canuts à Lyon.
Aujourd'hui, le marcheur admire le
caractère pittoresque du Pilat surtout en automne : grandeur des
paysages, beauté des villages…

La voie ferré
abandonnée avec ses tunnels délaissés et ses viaducs utilisés seulement par les randonneurs ou cyclotouristes…
Ce chemin bien silencieux aujourd'hui , était pourtant bien agité au début du siècle dernier… La fée électricité et l’automobile ont bouleversé la donne… En 2016, ce même processus est en œuvre dans d’autres secteurs… Quelles ruines le marcheur des années 2100 découvrira le long de son chemin ?…
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