mercredi 26 octobre 2016

5ème étape, 5ème période : LA CÔTE SAINT ANDRE- LE PIN 31km




Un ciel bas et couvert
Dans la soirée d’hier, nous avons eu le droit à un fort orage avec un vrai déluge. Aujourd’hui le ciel est resté bien couvert. En marchant, je constate les stigmates de la pluie diluvienne de la veille. L’eau a fortement raviné les chemins. Parfois ce sont de vraie ravines. Je découvre un grand sapin qui a été foudroyé : il est éclaté du haut en bas comme si une immense hache l’avait haché. Son propriétaire me dit sa peur quand il a vu la foudre s’abattre.


Plaine de la Bièvre et les Terres froides

Je marche sur les collines composées d’anciennes moraines des glaciers d’Isère et du Rhône qui surmontent la plaine fertile de la Bièvre. Ces Terres Froides, dénommées ainsi sans doute pour leur climat plus rigoureux ont une identité assez typée , visible à travers l' habitat : les maisons sont construites en terre argileuse, appelée « pisé » . Les toits sont pentus et leurs  dimensions sont souvent impressionnantes





Chemin de St Jacques de Compostelle
Combien de villes et de villages ont rebaptisé les rues où passe le GR 65, qui est ici le chemin vers St Jacques de Compostelle en partant de Genève ? Je constate que très régulièrement les rues que je traverse ont une dénomination bien jacquaire

 Au moins, voilà un bon repère pour s’assurer que je marche sur le bon chemin. Quelques monuments ou sculptures jacquaires manifestent la ferveur des jacquets ou associations locales des amis de St Jacques.








Peut mieux faire !
Le paysage est bien souvent de toute beauté. Par contre les petites villes croisées ne sont pas exemplaires. La voiture y est présente partout. Y-a-t-il des piétons, des promeneurs, des poussettes, des fauteuils roulants dans ces ville ? Comment font-ils ? Le comble me semble être à La Côte St André. Au centre de la ville se cachent de superbes vieilles halles médiévales parmi les plus vastes de France. Mais elles ne sont pas du tout mises en valeur. Les voitures y sont garées tout autour… et sur deux rangées tant qu’à faire !  

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