2me étape 4ème période : COUDES -NONETTE 31 km (via ISSOIRE)
L’été a donc décidé de jouer à
l’été… le soleil est bien présent et selon la météo il
devrait nous accompagner tout au long du chemin. Le ciel, les
couleurs, les odeurs, l’air… tout est agréable à ressentir…
Le chemin (GR 300) est très varié. Il serpente sur les coteaux des
puys, il descend parfois sur les bords de ruisseaux ou de
rivières. Il grimpe sur les sommets des puys pour nous faire
découvrir les villages qui sont souvent perchés et agglutinés
autour de leurs superbes églises romanes du 12ème
siècle.
Les moissons sont en cours. L’orge est ramassée mais pas encore les blés.
Les tournesols commencent tout juste à fleurir et les foins ont été faits.
Je marche dans ce cadre « bucolique et rural ».
Les tuiles des maisons ajoutent une pointe de couleur qui scintille sous le soleil.

L’Auvergne des Puys au sud de Clermont-Ferrand offre un paysage qui porte à la contemplation.
Ce chemin reste sous la protection tranquille du
Puy de Dôme qui reste visible bien au-delà d’Issoire.
Le samedi matin c’est le jour de
marché du marché à Issoire. Les chalands et les clients
commercent, parlent, s’apostrophent, rient… Cette animation
commerciale masque, en partie, le patrimoine architectural mais aussi les repères du GR… J’ai dû demander mon chemin…
L’abbatiale d’Issoire fait la
fierté de la ville. Toute colorée, dans un pur style roman
auvergnat du 12ème siècle… On y découvre aussi une certaine influence mauresque.
Pour cette « 4ème
Redbery », nous avons choisi le camping comme mode
d’hébergement. Le camping de Nonette à 15 km d’Issoire est très
agréable : vastes emplacements ombragés et séparés par des
arbustes, piscine, bar, restaurant et du soleil… Bon choix donc
surtout que nous ne sommes pas très nombreux. Nous avons pu profiter
de la piscine sans avoir besoin de jouer des coudes.
Ce soir, nous avons diné à Issoire
avec Marie-Paule et Philippe, ma sœur et mon beau-frère, qui sont
en vacances à Ambert, à 60km d’Issoire… Ils étaient avec leurs
amis Jeanne et Pascal. C’est très agréable de partager ainsi un
repas en famille…
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