4ème étape 4ème période: BRIOUDE – AZINIERES 34 km
(via VIEILLE-BRIOUDE –LAVADIEU-DOMEYRAT-PAULHAGUET)
Chaleur après la neige
Aujourd’hui étape « chaude »
puisque le thermomètre a grimpé jusqu’à 34°… Malgré un
départ matinal, dès 10h le soleil « tapait »… Equipé
d’un T-Shirt technique et d’une casquette sahélienne, je
supporte assez bien la chaleur…. Par contre, je bois un litre d’eau
en deux heures… Il faut bien alimenter le « climatiseur
interne »…
Je retrouve la solitude de la marche par temps de
neige. Tout le monde semble s’être calfeutré dans la maison, je
traverse les villages sans rencontrer âme qui vive du moins en
apparence parce qu’en passant près des fenêtres j’entends des
conversations parfois bien animées ou un poste de télévision qui
s’agite dans la pénombre d’un salon ou d’une cuisine…
Les
chiens ne sont pas bien vaillants et les vaches sont toutes groupées
autour d’un abreuvoir … Seuls, les reptiles semblent apprécier cette chaleur
BRIOUDE, sa collégienne
St Julien
Brioude est l’une des petites villes
auvergnates dotées d’un vieux centre au riche patrimoine
architectural. Petites rues étroites, bâtisses anciennes parfois
superbement rénovées, parfois restées « dans leur jus »,
placettes avec fontaine, superbes porches…
La surprenante
collégiale du 12ème siècle est construite sur le lieu
supposé du supplice de St Julien au 4ème siècle.
Jusqu’au 12ème siècle son tombeau était vénéré et
était la destination d’importants pèlerinages… Une
collégiale est une église qui a été construite et « animée »
par un chapitre de chanoines comme ceux qui sont actuellement à
Conques sur le chemin de St Jacques. Cette immense église pourrait
certainement rivaliser avec la basilique d’Issoire. Elle dégage
une force avec ses pierres beiges et rose, son dallage formant un décor fleuri et fabriqué avec les galets
noirs et blancs tirés de l’Allier toute proche , ses vestiges de peintures murales de grande qualité, ses
vitraux contemporains créés en 1974 par un prêtre coréen artiste…
Elle dégage une force…
L’Allier affluent de la Loire est
ma compagne de marche. Je la longe, je m’en éloigne, je la
retrouve de mon en moins paisible, elle devient plus sauvage. Des
panneaux indique que l’Allier est une rivière à saumons. Je n’ai
pas vu de saumon mais l’eau est d’une limpidité qui nous
rafraichit par le simple fait de la voir sous cette canicule. J’ai
longé un de ses affluents, la Senouire… De superbes ponts
historiques enjambent l’Allier et la Sénouire.
A Brioude, les eaux vont dans la Loire
mais à quelques kilomètres de là, les eaux se jettent dans la Cère
qui est un affluent du Lot qui se jette dans la Dordogne, puis dans la Gironde …( vous suivez? )
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