jeudi 21 juillet 2016

7ème étape, 4ème période : BRIVES CHARENSAC- ARAULES (28km, dénivelé de 700m)  


Mon chemin change d’ambiance … J’ai l’impression de quitter la solitude.


Depuis que j’ai quitté le GR 3 après Tours, je n’ai quasiment ni croisé ni dépassé d’autres marcheurs. Cela fait quand même près de 700km. Aujourd’hui, c’est tout autre chose. J’ai croisé une bonne quinzaine de marcheurs depuis ce matin, plus que pendant mes mille kilomètres depuis Redon … Ce GR -chemin de Compostelle semble être   fréquenté par des Suisses bien sûr  mais aussi par des Allemands et des Italiens.
 Plusieurs personnes sur le bord du chemin m'interpellent : 
- « mais vous allez dans le sens contraire ! »… 
Il semblerait donc qu’il y ait un sens, Genève-Le Puy en Velay, et non l’inverse…



 Je découvre quelques rituels du chemin : petites pierres posées sur les calvaires élevés le long du chemin, reposoir jacquaire, panneaux explicatifs… Est-ce uniquement des pèlerins de St Jacques ? Est-ce des randonneurs qui suivent un GR qui a le vent en poupe ? Sans doute un peu des deux… Je m’étonne sur la taille des sacs à dos de certains : ils sont visiblement volumineux et semblent bien lourds. Cela n’a rien à voir avec le petit sac de 6 kilos de Michel… Le chien d’un couple de pélerins que je croise,  avait lui aussi son petit sac à dos… 



Le paysage se transforme… Ce ne sont plus les vastes étendues de la Limagne même si , déjà, en approchant du Puy en Velay, les champs et les cultures avaient déjà changé… Là, c’est un paysage de moyenne montagne avec son agriculture et son activité hivernale, le ski nordique. La traversée du massif du Meygal nous amène à près de 1300m d’altitude. Depuis St Julien Chapteuil jusqu’au hameau de Raffy après le pittoresque village de Queyrières, je dois gravir un dénivelé de 700m. Au détour du chemin, je peux découvrir de grandioses panoramas composés par les sucs… L’habitat se transforme également : les tuiles font place aux lauzes, les bâtisses se fortifient par des gros murs en pierres, des maisons abandonnées réapparaissent… Le climat doit être rude l’hiver ici…




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