7ème étape , 2ème période : FOECY - SAINT FLORENT/CHER 27km
La région de Vierzon revendique son appartenance à
la Sologne et au Berry. Après Foecy, en approchant de Bourges que
je vais contourner , nous sommes bien dans le Berry…
L’autoroute
Paris-Clermont-Ferrand coupe cette plaine agricole parsemée de bois.
Je l’entends bien à un kilomètre. A proximité, ce bruit devient
assourdissant. Je m’inquiète pour les résidents des villages qui
le bornent. Comment font-ils l’été pour ouvrir leurs fenêtres?
Ensuite, je marche sur des chemins
agricoles qui bordent les champs. J’avance dans le silence , émaillé de temps en temps par un bruit de tracteur. Je passe devant
d’adorables maisons berrichonnes.
Mon « âme »
agricole me fait regarder la terre puisque des blés ont été semés
récemment et « on » travaille les champs de maïs qui
viennent d’être récoltés. J’observe que parfois le sol est
dense et limoneux et d’autrefois il est semé de cailloux
calcaires.

Je suis ébahi devant le matériel agricole de ces grands espaces de culture. L’agriculteur
que je rencontre me dit que son tracteur fait 300 chevaux et traine
une charrue de 8 épaules. Je découvre, en longeant un champ, qu’un
tracteur est en train de labourer avec une « 8 socs » :
3 devant le tracteur et 5 derrière. Pour tourner en bout de champ,
il lève sa charrue devant et derrière le tracteur… Qu’il est
loin le temps où nous étions fiers d’avoir dans la ferme
familiale une bi socle tractée par un tracteur de 37 chevaux ! Par contre, quand je croise un tracteur qui épand des « produits de
traitement», je suis bien moins enthousiaste.
Je chemine en alternance le
long des champs et au travers des bois.
Au rythme lent de la marche, j'ai le temps de m' émerveiller des couleurs du ciel, des nuages et
du vert tendre des blés qui commencent à lever.
Chris visite le centre historique de Mehun sur Yèvre,les ruines du château de Charles VII, le
jardin du Duc de Berry.
Moi, je passe dans les faubourgs, devant l'usine de
porcelaine. La
manufacture PILLIVUYT pénètre au
cœur de Mehun. C’est une
vieille entreprise qui va
fêter son bicentenaire en 2018. Cela peut
sembler
paradoxal puisque ses bâtiments de briques et
de tuiles
entourés de cités ouvrières nous ramènent
au siècle dernier.
Mais son adaptation aux conditions de production la situe bien
au 21ème siècle.
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